Le Fes’Tof, part. 2: Slash

Précédemment dans le Fes’Tof, part. 1.

Ces évènements se déroulent entre 15h et 23h.

15h00: mon pote et ancien collègue m’appelle. Lui et un autre ex-collègue sont chez lui, prêts à partir.

15h10: j’arrive chez lui (oui bah c’est dans l’immeuble juste en face).

16h00: nous partons de chez lui. Quoi, presqu’une heure après??? Forcément, puisqu’on a décidé de faire un tour en Boeing 707 sur Flight Simulator. Bref…

16h45: nous arrivons chez une autre amie qui va venir également au concert.

18h19: nous partons de chez l’amie en question… une discussion trainant en longueur, un apéro et un bœuf à 3 guitares aura eu raison de notre timing (et de ma patience).

19h00: nous arrivons enfin au Zénith!

Monster Truck (rien à voir avec Madness)

Là je retrouve mon fidèle compère Ivo, et nous entrons finalement dans la salle à 19h19 (oui, c’est précis), tandis que Monster Truck, le groupe d’ouverture, a déjà entamé son set.

Du coup, pas grand-chose à dire: du Hard-Rock très Stoner, certains titres très lents, d’autres plus pêchus… la recette fonctionne plutôt bien, mais pas sûr que je m’en souvienne encore dans quelques mois.

Pendant ce temps, j’ai perdu les potes avec qui j’étais venu, et je me retrouve tout seul avec Ivo. Je ne reverrai plus les autres de la soirée.

Setlist de Monster Truck

Des barres obliques, un ancien président des Etats-Unis, et des comploteurs

Les lumières s’éteignent (sans déc’!), et voilà donc notre ami à bouclettes et chapeau haut-de-forme (qu’il ne quittera pas de toute la soirée) qui fait son entrée, accompagné du charismatique Myles Kennedy et des musiciens, nommés les Conspirators.

Ça commence gentiment avec « Ghost », chanté originellement par Ian Atsbury sur le 1er album de Slash sous ce nom. Oui parce qu’entre les Guns N’ Roses (il y a longtemps, si longtemps…), le Slash’s Snakepit, Velvet Revolver et juste « Slash » (ou Juste Leblanc), il faut pouvoir s’y retrouver dans les chansons!

Ça commence gentiment disions-nous, mais l’ambiance est posée d’emblée: le public hurle à chacun des solos de M. Saul Hudson de son vrai nom; en même temps, il y a environ 200 fois plus de personnes qu’hier à Eragny, alors forcément ça fait plus de bruit.

Dès le 2ème titre, une grande joie jaillit en moi: les reprises des GN’R arrivent déjà, avec un « Nightrain » qui, je trouve, aurait bien sa place en 1er titre, si nous étions toutefois à un concert des GN’R (ce fut le cas pendant une partie de leur carrière d’ailleurs). Mais il s’agit de Slash ce soir, l’important est que ce morceau soit joué, et ce ne sera pas le seul, loin de là!

En effet, un bon tiers de la setlist sera composée de titres datant de l’époque à laquelle Guns N’ Roses comptait notre ami Saul dans ses rangs:

  • « You Could Be Mine », le puissant extrait de la B.O. de Terminator 2 sur lequel Myles Kennedy montre toute l’étendue de ses capacités vocales;
  • « Mr. Brownstone » tout en groove;
  • « Rocket Queen », avec son solo central légèrement rallongé et qui durera… 18 minutes! Personnellement, ça m’a un peu endormi…
  • « You’re Crazy », histoire de mettre un peu de Punk dans la soirée, celui-ci étant chanté par Todd Kerns (basse), seul autre musicien à être mis en avant ce soir (il chantera aussi sur « Doctor Alibi » juste avant);
  • et l’inévitable « Sweet Child O’Mine », sans lequel un concert de Slash ne serait pas un concert de Slash.

Il y aura bien évidemment un autre titre, joué tout à la fin… et je pense que vous savez déjà lequel!

Chose appréciable, le set de ce soir est différent de celui de la veille, et ce dès la 1ère chanson; j’envie d’ailleurs ceux qui y étaient, car ils ont eu droit à « Out Ta Get Me »! Cela dit, de notre côté nous avons eu « Shadow Life », qui n’avait jamais été joué en live précédemment.

Le reste de la setlist oscille entre le dernier album (auquel une place non négligeable est bien évidemment faite), la période Snakepit, et même l’époque du Velvet Revolver, avec « Slither » qui viendra conclure la première partie du show. L’album précédent du guitariste, Apocalyptic Love, sera bizarrement peu représenté, bien que le voir apparaitre avec sa double-manche dans les mains pour jouer « Anastasia » fasse toujours son petit effet.

Le rappel fera « petit bras », avec un seul titre… mais quel titre! Bon, vous avez déjà deviné, il s’agit de « Paradise City » et son final tout en accélération et confettis. Il est amusant de noter que, malgré les différends qui les opposent, Slash et Axl Rose terminent chacun de leurs concerts par cette même chanson.

Notre ami chapeauté, Myles Kennedy et les Conspirators quittent cette fois définitivement la scène… en nous donnant rendez-vous l’année prochaine! C’est noté… et il est temps pour moi de conclure cet article, car je dois maintenant partir pour mon 3ème jour!

Setlist de Slash

PS: j’aurais bien aimé caser un jeu de mots sur « Better call Saul » (les connaisseurs comprendront) sur cet article, mais j’ai échoué.

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