Le Fes’Tof II, part. 1: Amaranthe au Petit Bain (Paris), le 3 novembre 2016

Deux ans après le 1er Fes’Tof (mais c’est quoi donc que le Fes’Tof? Voyez ici, ici et ), une 2ème édition pointe le bout de son nez en novembre. Et cette fois, place aux jeunes!

 

Pour ce 1er jour, rendez-vous une nouvelle fois au Petit Bain, pile-poil une semaine après un show mémorable de Maiden uniteD, pour assister à une soirée 100% suédoise en l’honneur du nouvel opus Maximalism d’Amaranthe.

La file est déjà bien plus conséquente que la semaine dernière, et effectivement la salle sera bien plus remplie.

 

Smash Into Pieces (19h30 – 20h05)

 

L’intro électro me laisse présager du pire, mais c’est bien un groupe de Metal qui monte sur scène, ou plutôt de Neo Metal.

N’étant déjà pas mon style musical de prédilection, le look punk-à-roulettes des musiciens ne m’inspire pas trop de sympathie, mais ne jugeons pas trop vite. Le batteur, par contre, est entièrement drapé de noir et arbore un masque lumineux dessinant le logo du groupe, qui change de couleur au gré de l’ambiance! Diablement original, mais du coup on ne saura jamais qui se cache derrière. Et hormis le chanteur, chaque musicien a peint ce même logo sur son visage avec un produit fluorescent, ce qui ne rend plutôt pas mal.

La scène, minuscule, ne laisse pas beaucoup de place au groupe, d’autant plus qu’un écran accompagnant la musique se trouve devant la batterie, et occupe une bonne partie de l’espace.

Musicalement, je trouve que ça ressemble à Linkin Park sans le côté Rap. Pas un sourire ne transparait sur scène, hou ce sont de mauvais garçons! Cela n’empêche pas des remerciements sincères pour l’accueil, ainsi qu’une petite pointe d’humour, lorsque le chanteur dit ne pas s’appeler « Guest » comme affiché devant l’entrée, mais Smash Into Pieces! Humour un peu acide donc…

 

Setlist de Smash Into Pieces

 

 

Sonic Syndicate (20h16 – 21h)

 

Après cette ouverture peu mémorable, c’est de nouveau un groupe de Neo Metal qui fait son apparition, mais sans le côté électro de SIP, ce qui est un bon point pour moi. De plus, le look est classique, les riffs un peu plus inspirés, je suis donc dans de meilleures conditions pour accueillir les suédois. Et visiblement je ne suis pas le seul, tant l’ambiance monte d’un cran dans la fosse.

En effet, on sent carrément le bateau bouger lorsque tout le monde saute au rythme des injonctions du chanteur! Celui-ci finira d’ailleurs torse nu, et presqu’à bout de souffle sur les derniers morceaux.

 

Setlist de Sonic Syndicate

 

 

Amaranthe (21h30 – 22h47)

 

En guise de musique d’ambiance, nous avons droit à des sons étranges qui plongent la salle dans une atmosphère un peu SF, et parmi lesquels on discerne entre autres quelques bouts de chansons de la tête d’affiche.

Mais d’un coup l’ambiance se fait beaucoup moins inquiétante lorsque débute « Hunger » (après une ovation à l’apparition d’Elise Ryd). On passe très vite d’un vieux titre à un nouveau, et même plusieurs car le nouvel album est mis à l’honneur grâce entre autres à « That Song », « Endlessly » ou « Boomerang », le tout intercalé entre les classiques « Invicible », « 1000000 Lightyears », « Automatic » ou « The Nexus ».

Tous les musiciens semblent très à l’aise, et même si Elise (qui changera 3 fois de tenue dans la soirée) est la principale intervenante pour s’adresser au public, chaque membre aura droit à la parole, y compris Chris Adam Hedman Sörbye de Smash Into Pieces qui remplace Jake E au pied levé (ce dernier ayant décidé de faire une pause avec le groupe), et qui nous remercie de l’avoir accepté ce soir.

Morten Løwe Sørensen a également droit à son quart d’heure, ou plutôt ses 5 minutes de gloire avec un solo de batterie relativement décevant compte-tenu de son talent, et les mouchoirs parfumés à la violette sont de sortie sur « Amaranthine », balade désormais inévitable tels « Still Loving You » ou « I Don’t Want To Miss A Thing » chez d’autres.

A la fin de « Call Out My Name », Johan Andreassen (basse) réapparait au bout de quelques secondes et nous offre un discours quelque peu imbibé et qui se veut drôle… mais en vain, avant que le groupe n’entame un rappel de rien de moins que 4 morceaux, pendant lesquels le bassiste sus-nommé descendra même jouer dans la fosse! Et pour terminer en beauté, « Drop Dead Cynical » nous achève alors que le public tente tant bien que mal de growler de la même façon que Henrik Englund.

 

En conclusion, hormis les nouveaux titres, il est bien difficile de différencier un concert d’Amaranthe d’un autre concert d’Amaranthe. Et pourtant, ça fonctionne! Moi qui, un peu plus tôt, pensait les voir une dernière fois puis les mettre de côté pour un temps, après cette soirée je pense que je me laisserai de nouveau tenter s’ils remettent le couvert l’année prochaine!

 

Setlist d’Amaranthe

 

 

Mais maintenant, direction mon lit pour reprendre des forces, car demain est un autre jour!

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