Saxon au Trianon (Paris), le 14 novembre 2016

Comme vous l’aurez constaté si vous me suivez régulièrement, l’activité concert est forte en cette fin d’année! Ayant déjà vu 2 fois nos amis britanniques de Saxon, j’ai hésité jusqu’au dernier moment avant de finalement prendre ma place pour le Trianon, accompagnant mon pote Vince et son père dans la salle parisienne toujours aussi classe.

 

Girlschool (19h – 19h30)

 

Craignant d’avoir raté la 1ère partie, nous entrons en fait dans la salle pile-poil au moment où les lumières s’éteignent. Les 4 filles du groupe 100% féminin ayant la plus longue carrière au monde font leur entrée et entament leur set, composé de titres Rock N’ Roll au rythme enlevé, mais néanmoins pas très accrocheurs à mon sens.

Eh oui, compte-tenu de la réputation des petites anglaises, je m’attendais à mieux. D’autant plus que tout ça n’est pas très carré: hormis les lignes de basse (Enid Williams) assez simplistes (ce qui n’est pas forcément un reproche), c’est surtout Denise Dufort qui manque de constance à la batterie. On note régulièrement une légère accélération du tempo, chose qui ne devrait pas arriver dans un groupe pro ayant cette longévité!

Le dernier morceau, étant quasiment un plagiat de Mötorhead (peut-être est-ce fait exprès, la chanteuse Kim McAuliffe honorant plusieurs fois la mémoire de Lemmy au cours de la soirée), achève de ternir mon jugement sur Girlschool. Je me console en me disant que j’ai tout de même profité de la plastique de Jackie Chambers (guitare), même si elle n’est pas de mon âge!

 

Setlist de Girlschool

 

 

Last In Line (19h45 – 20h30)

 

Alors là, je vous le dis tout de suite: honte à moi. Oui, honte à moi de ne pas avoir percuté sur l’instant qu’il s’agissait du fameux tribute à Dio, composé d’anciens membres du groupe. Pourtant le batteur me disait quelque chose… tu m’étonnes! Vinny Appice, juste une légende quoi!

De plus, n’étant pas un parfait connaisseur du regretté lutin, ce n’est que sur « Holy Diver » que j’ai commencé à me poser des questions. Puis lorsque « The Last In Line » et le monument classique « Rainbow In The Dark » sont arrivés, j’ai enfin réalisé ce que j’avais sous les yeux.

Bon, à ma décharge, à part Vivian Campbell (guitare), les autres sont relativement peu connus. Phil Soussan remplace le tout aussi regretté Jimmy Bain à la basse, à qui un hommage est rendu également (de toute façon c’est la soirée des hommages, vous verrez plus loin). Andrew Freeman complète la troupe, avec son timbre qui colle parfaitement aux interprétations de R.J. Dio. Dommage que le son semble relégué aux amplis sur scène, ce qui le fait paraitre comme lointain.

 

Setlist de Last In Line

 

Un peu déçu de n’avoir profité qu’à moitié du show de Last In Line à cause de mon ignorance, nous profitons des quelques instants restants avant que la tête d’affiche arrive en écoutant quelques classiques: « The Trooper », « Princess Of The Dawn », « Running With The Devil », « Living After Midnight », « Enter Sandman »… Cela fait bien longtemps que la musique d’ambiance n’avait pas été si bien choisie!

 

 

Saxon (20h53 – 22h33)

 

Pour rester dans l’ambiance, c’est « It’s A Long Way (To The Top) » qui annonce l’arrivée du groupe sur scène, avant que le titre éponyme au dernier album de Saxon, « Battering Ram », déboule à 100 à l’heure. D’emblée le son est massif, très « Metal », et je me demande si le père de Vince s’attendait à ça de la part de ce vieux groupe en 2016.

Comme pour confirmer que c’est désormais ça le nouveau son Saxon, « Heavy Metal Thunder » arrive avec la même hargne, précédent de près « Sacrifice », histoire de jongler avec les période de l’histoire du groupe. Et ce sera comme ça tout le long de la soirée, « Chasing The Bullet » succédant à « Solid Ball Of Rock », et « The Devil’s Footprint » succédant à « Stand Up And Be Counted ». Car oui, parmi les anciens morceaux, nous avons droit à quelques surprises!

Mais le groupe n’oublie pas qu’il y a un an presque jour pour jour, ils auraient dû se produire au Zénith, avant qu’une bande de couilles-molles ne se mêle de ce qu’ils ne comprennent pas, au lieu de rester enfermés dans leur stupidité chez eux. De fait, Biff Byford n’hésitera pas à attraper les 2 drapeaux tricolores décorés avec le logo du groupe tendus par le public, pour les accrocher autour de la batterie. C’est d’ailleurs le chanteur qui monopolise la parole entre les morceaux; tandis que Nigel Glockler (et son t-shirt F*ck Cancer de bon aloi) reste caché derrière ses fûts, Doug Scarratt et le bonhomme Paul Quinn ne se mettent en avant que pour les solos. Seul Nibbs Carter arpente la scène de long en large, quand il n’est pas occupé à secouer ses cheveux comme un enragé; étonnant qu’il n’ait pas encore de problèmes de cervicales!

Mais un hommage en musique étant le meilleur moyen de célébrer la mémoire de ceux qui sont tombés au Bataclan (et ailleurs), c’est « Requiem (We Will Remember) » qui vient étoffer la setlist dans ce but.

Malgré tout la fête continue dans la bonne humeur, et même si « The Eagle Has Landed » et « Queen Of Hearts » (et son jeu de lumière tout en nuances de rouge) ralentissent le tempo, « Strong Arm Of The Law », « And The Bands Played On » et le final sur « Wheels Of Steel » (rallongé comme d’habitude) alimentent les pogos, même si nous n’en souffrons pas.

 

Pour son retour sur scène après le rappel, Biff nous propose de choisir entre « Power & The Glory » ou « Crusader ». C’est ce dernier qui est bien évidemment choisi, même si j’aurais bien aimé l’autre, histoire de changer.

Le classique ultime « 747 (Strangers In The Nigh) » finit la soirée en beauté et le groupe qui la scène, bien précipitamment cela dit. Je m’interroge avec Vince sur un 2nd rappel, d’autant que les lumières ne se rallument pas.

 

Effectivement le groupe revient une 2ème fois et nous annonce « Denim And Leather ». Effectivement j’avais oublié qu’ils ne l’avaient pas encore jouée ce soir, mais c’est surtout « Princess Of The Night » qui me fait réaliser que la soirée n’était pas encore terminée!

Décidément, j’étais vraiment à côté de la plaque ce soir…

Les anglais font cette fois leurs adieux sur « Kingdom Of The Cross » sur bande, histoire de terminer comme la soirée a commencé, sur de la nouveauté. Mais il s’agit plus d’un au revoir que d’un adieu, Biff nous ayant demandé si nous souhaitions les revoir au Hellfest; si ça ce n’est pas un sous-entendu éloquent!

 

Setlist de Saxon

 

 

J’en profite pour passer un coucou à mes 2 potes quadra, que je n’avais pas revu depuis le 10 février dernier! Ça m’a fait plaisir, même si je ne connais toujours pas vos noms!

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